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Les illusions d'optique
 

Informations supplémentaires sur les illusions artistiques.

 

Les grands groupes

Illusions de perspective

Les illusions de perspective sont dues à l’interprétation de la perspective pour laquelle nous optons devant un dessin. Les objets de cette section sont des représentations sur un support en deux dimensions d’un ou plusieurs objets en trois dimensions.

Étant donné que nous ne nous rendons le plus souvent pas compte que nous appliquons une interprétation spécifique à un stimulus, nous ignorons en général que notre expérience visuelle est une illusion. Celle-ci ne peut nous frapper qu’une fois que nous savons, par exemple, que les tailles ou les formes des lignes ou des zones qui nous paraissent très différentes sont en fait identiques.

La meilleure façon de vérifier cette information consiste à décalquer soigneusement le contour d’un élément mentionné sur une feuille de papier fin, puis à faire glisser cette feuille sur le dessin jusqu’à ce que le contour décalqué coïncide avec celui de l’autre élément mentionné.

Les deux monstres ont exactement la même taille. Outre que nous les percevons de tailles différentes, nous interprétons aussi leurs visages comme exprimant des émotions différentes. (La rage pour le poursuivant et la peur pour le pourchassé.)

Ambiguïtés de perspective :

Les dessins classés dans la catégorie ambiguïtés de perspective sont ambigus quant à l’interprétation de la scène ou de l’objet tridimensionnel représenté. Chacune des images construite à partir d’un point d’observation spécial peut donner lieu à plusieurs interprétations qui engendrent chacune une illusion ou une ambiguïté. Comme dans tous les types d’ambiguïtés, c’est quand les différentes interprétations possibles s’excluent et ne peuvent être simultanées que l’effet est le plus puissant.

Dans ce dessin la normalité consiste à voir, au premier coup d’oeil, un seul visage et non deux. Ce dessin utilise un alignement improbable qui est celui d’un visage et d’un chandelier d’une forme particulière placé devant celui-ci. Après avoir remarqué la coïncidence entre les contours du chandelier et les parties du visage, ce dernier peut être vu comme deux profils qui sont vis-à-vis, même si ces profils doivent alors paraître déformés et avoir les yeux de face.

Ambiguïté objective

L’ambiguïté objective désigne un type de figure qui, bien que non ambiguë du point de vue de la perspective ou de l’opposition figure-fond, peut néanmoins être perçue, d’un moment à un autre, comme représentant des objets bien distincts. Bien souvent, dans le cas de l’ambiguïté objective, les différentes interprétations possibles sont liées à la perception d’orientations différentes des images. En effet, pour tous les objets ambigus de ce groupe, chacune des interprétations possibles sont favorisés par l’observation du dessin dans un sens donné.

Ici, alors que le lapin nous apparaît couché sur le ventre, le canard apparaît couché sur le dos le bec pointé vers le ciel.

Ambiguïté Figure-Fond

Le type de figure ambiguë le plus connu est peut-être celui dans lequel, par un effet d’inversion de la perception, ce qui était le fond devient la figure tandis que ce qui était la figure se transforme en fond.

La figure ci-contre exploite la modélisation et la symétrie tridimensionnelle pour faire ressortir le conflit entre les deux interprétations possibles. Ce qui était le fond se transforme en une suite de personnes qui se regardent.

Impossibilité de Figure-Fond

Chacun des dessins de ce groupe représente un objet qui, à première vue, pourrait sembler plausible dans le monde tridimensionnel. En fait, en y regardant de plus près, nous nous rendons vite compte que les dessins observés sont des objets impossibles car nous sommes incapables d’analyser le dessin en termes de figures et de fond.

Au premier coup d’oeil ces mains ont l’air parfaitement normales mais regardez bien et vous verrez que les doigts ne sont pas au bon endroit.

Ce temple grec est complètement impossible. En effet, en regardant attentivement les colonnes vous vous apercevrez que pour trois colonnes circulaires dans le haut, il se forme deux colonnes carrées dans le bas.

Impossibilité de perspective

Les objets impossibles présentés dans ce groupe ne sont pas strictement impossibles, mais plutôt fortement improbables. En effet, chacun d’eux peut se distinguer parfaitement de son fond et pourrait exister dans l’espace en tant qu’objet tridimensionnel. Mais pour qu’il apparaisse tel qu’il est dans le dessin, il faudrait que sa forme soit très différente de celle à laquelle nous nous attendons généralement pour un objet de ce genre.

La structure tridimensionnelle réelle de cette arche pourrait paraître curieusement tordue, ou simplement basculée, de telle sorte que le pilier droit soit en suspens (au-dessus de l’ombre visible au premier plan). Mais l’alignement parfait de ce pilier droit avec la base rectangulaire de l’arrière-plan demanderait alors que nous observions la scène d’un point de vue très spécial.

Cette roue n’est pas si impossible que cela car on peut très bien distinguer la figure du fond. Ce dessin pourrait représenter un véritable objet tridimensionnel. Il serait en effet possible de couler une roue en fonte qui aurait cette forme, mais le résultat que nous obtiendrions ne ressemblerait pas du tout à une roue.

Autoréférence graphique

Les anomalies de certains dessins se situent plus au niveau conceptuel que visuel. Les régressions infinies auxquelles l’autoréférence graphique peut donner lieu ont cependant une qualité visuelle saisissante qui doit révéler quelque chose d’important au sujet du système visuel.

Dans la plupart des dessins de ce groupe, la régression infinie est évidente (tout au moins dans les limites de résolution permises par le dessin à l’encre, la réduction photographique et/ou la perception visuelle sans dispositif optique), comme dans le dessin représentant un petit garçon. Mais, dans certains, la régression infinie n’est que suggérée, comme dans le dessin représentant des serpents.

Pour qu’une autoréférence graphique soie réellement infinie, il faudrait mettre deux miroirs parallèles côté réfléchissant à l’intérieure et voir a travers un des miroirs.

Un type de régression bien connu qui nous pousse à nous poser cette question : « Mais jusqu’où cela va-t-il ? » C’est aussi un exemple de régression explicite (évidente).

Dans ce dessin les deux serpents se mangent à l’infini. Il s’agit ici d’un exemple de régression implicite (suggérée).